Les Fidèles complices - Pension canine

En mémoire

Des Fidèles Complices - On les a aimés

Fénix des Fidèles Complices

Fénix des Fidèles Complices

Moi c’est Fénix. Je vais vous raconter mon histoire. Je suis né le 31 juillet 2010 à l’élevage des Fidèles Complices. Mon maître Benjamin est venu me chercher lorsque j’avais 2 mois. J’ai passé ma 1ere année en tête à tête avec lui. Nous avons partagé un tas de choses ensemble : les bringues avec ses copains, les vols de gâteau au chocolat et les tailles de bonsaï chez sa maman, les kilomètres en voiture, les nuits à son travail et les footings au petit matin, les câlins sur le canapé…etc. Puis plus les mois passaient, plus on passait de temps chez mon éleveuse Anne Laure. Il en pinçait pour elle. Preuve en est, on est allé habiter avec elle. Que ce fût difficile pour moi! J’avais été élevé en enfant unique, de ce fait il n’était pas question que je partage : ni mon maître, ni avec les autres chiens. Pourtant il y avait ma maman Upholys! Je lui en ai fait voir de toutes les couleurs. Meme si je suis arrivé après, c’est moi qui passait en 1er, je n’autorisais aucun chien à manger avant moi, je n’autorisais ni Upholys ni Guns à garder la maison, et mes jouets étaient à moi. Paraît que j’avais un caractère de cochon. Mais mes coloc à 4 pattes avaient accepté que je sois chef, à mon plus grand bonheur. Je roulais des mécaniques. Mon maître Benjamin et Anne Laure disaient de moi que j’étais un mauvais chef car je voulais toujours montrer que j’étais le plus fort même si aucun chien ne remettait mon statut en question. Mais au fil du temps, j’ai transformé la vie de Guns en enfer, le considérant comme mon pire ennemi. Il a fallu que Benjamin et Anne Laure prennent la décision de nous séparer pour notre bien être à tous les 2. Pendant plusieurs mois nous rentrions dans la maison en alternance pour éviter que l’on se croise. Je sais que quand j’étais jeune, j’étais vraiment pas cool avec les autres. Mais les années ont passés, et je crois que ce qui m’a le plus changé c’est l’arrivée de mon 1er petit maître Gabin. Quand Anne Laure est rentrée de la maternité avec lui, j’ai pris un tout autre comportement : j’étais passé du mauvais chef au gardien protecteur. Le soir même, j’avais pris place pour la nuit (et pour toutes les suivantes) devant la porte d’entrée. Moi qui dormait toujours contre le canapé, j’ai décidé de prendre mon rôle de gardien à coeur : personne ne rentrerait dans la maison sans mon autorisation. Depuis ce jour là, j’étais un beauceron modèle. J’avais également accepté qu’Anne Laure devienne ma maitresse. Nous formions une famille. Famille qui s’est agrandie avec la naissance de Noam, mon 2ème petit maître avec qui j’avais une relation très privilégiée, nous étions complices.

Recommandé à l’âge de 16 mois à la Nationale d’élevage de Louroux Hodement, terminant 2ème de la classe jeune, le juge Mr Renaud m’avait trouvé pétillant et joueur. J’étais beau et j’étais bon. Le CSAU et le CANT en poche, j’étais un chien malin et intéressé. Mes maîtres Benjamin et Anne Laure m’ont inscrits à un stage sur troupeau avec ma maman Upholys. Une bonne partie de rigolade. On s’est retrouvé les 2 seuls beaucerons au milieu de border collie. Autant vous dire 2 dinosaures au milieu de poussins, en tout cas c’est comme ça que nous voyaient les gens du stage! Au final, on s’est fait juger avant de sortir de voiture et on est donc parti au milieu de la journée. Peut être avaient ils peur pour leurs moutons….en tout cas on voit bien qu’ils ne me connaissaient pas : j’étais le genre de chien à prêter mon dos à l’un de nos chats Ninja qui adorait venir s’y coucher.

En bref, j’étais un chien super obéissant, avec un caractère de cochon mais qui prenait son rôle de protecteur à coeur. J’étais un chien qui aimait accueillir les clients, jouer avec mes petits maîtres, et qui aimait par dessus tout ces dernières années se blottir contre mes maîtres sur le canapé quand ils m’autorisaient à monter.

Ma vie à basculé il y a quelques mois, ce jour de juin, où l’on m’a décelé une tumeur au coeur. J’étais un guerrier et j’ai fait honneur à la race jusqu’à mon dernier souffle. Ces 4 derniers mois, je n’ai jamais autant été gâté : friandises à gogo, fin de plats, et même du braisé que ma maitresse à cuisiné rien que pour moi. Mais je perdais du poids à vu d’oeil, je ne renouvelais plus mon sang et je suis devenu un vieux chien du jour au lendemain.

Ma dernière semaine fût la plus difficile moralement pour ma famille : ils ne voulaient pas me laisser partir mais ils ne voulaient pas que je souffre. Ils ont donc géré au mieux pour me soulager au maximum avec un traitement vétérinaire de choc. Cela pour me permettre de vivre mes derniers jours sans souffrance. Ce vendredi 23 octobre, je n’ai pas réussir à me lever, mes muscles avaient fondus, j’étais incapable de marcher. J’ai fais mon dernier voyage, entouré de l’amour de mes maitres. J’ai rejoint ma maman Upholys là haut, et maintenant nous veillons tous les 2 sur notre famille à 2 pattes.

« Gros loulou », « Tête de Guizmo », « monsieur ronchonchon »…. Et oui, c’était moi, Fenix des Fidèles Complices, né le 31 janvier 2010, parti trop tôt mais ayant eu une vie heureuse entouré d’une famille qui m’aimait comme un membre à part entière.

Upholys des Assiers

Moi c’est Upholys. Le 19 novembre 2003 Anne-Laure est venue me chercher à l’élevage des Assiers. Tous mes frères et soeurs lui sautaient dessus, mais pas moi. Je la regardais d’un peu plus loin, et j’attendais que tout le monde s’éloigne.  C’est alors que je me suis approchée d’Anne Laure et ça a été le coup de foudre des 2 côtés. Je me suis tout de suite sentie bien dans ses bras. Et ce jour à été le début de notre grande aventure. Je ne quittais que très rarement ma nouvelle maîtresse. Elle m’emmenait partout avec elle. Elle avait 21 ans quand je suis entrée dans sa vie et elle aimait bien faire la fête avec ses amis le week end. Et bien devinez quoi…. Elle m’emmenait tout le temps avec elle, et il y avait toujours une couverture, une gamelle et des jouets dans la voiture.

Je vais essayer de raccourcir un maximum mon histoire car en 13 ans de vie,on en a fait des choses!

Quelques années après mon arrivée, on a déménagé dans une nouvelle maison car jusque là ma maîtresse habitait chez ses parents. J’ai grandit entourée de copines et de copains et je représentait l’élevage de ma maîtresse. Son affixe à été choisit grâce à moi, elle voulait un affixe qui me ressemble. “Fidèles Complices” ça me collait à la peau!

Ma 1ère portée est née le 25 janvier 2006, j’étais déjà recommandée par le club de race et j’avais même fait le meilleur test de caractère lors d’une journée beauceronne à Ayze. J’étais une chienne formidable comme disait ma maîtresse.

Toutes les personnes qui m’ont rencontrée disaient de moi que j’étais douce et que j’avais un caractère en or.

Ma maîtresse à dû déménager rapidement après s’être séparée de son ex compagnon. Mais il était hors de question pour elle qu’elle parte sans nous et grâce à sa ténacité et l’aide de ses parents, elle a trouvé une maison dans laquelle elle pouvait tous nous emmener. Et là, ce fût nos plus belles années à toutes les deux. Elle est tombée amoureuse du maître de mon fils. Je me souviens, il l’appelait tout le temps pour avoir des conseils. Oui oui, Fénix et son maître sont venus agrandir notre famille. On en a fait des balades, même qu’un jour on s’est presque perdus et nos maitres pensaient compter sur nous pour retrouver leur chemin mais….. Nous on aimait bien tourner en rond! De bons souvenirs.

Tiens, ça me fait penser à d’autres bons souvenirs, comme l’arrivée des nouveaux membres à 4 pattes que ma maîtresse gardait pour former son cheptel. Elle me disait toujours que j’étais une bonne nounou parce que j’adorais les éduquer et les protéger. J’étais très patiente et toujours juste avec les chiots, même quand ce n’était pas les miens. D’ailleurs, j’avais allaité pendant une semaine les chiots de ma pire ennemie Vaguerra parce qu’elle avait fait sa warrior en sautant par dessus un grillage et s’était blessée. En plus de ses chiots à elle, j’avais les miens… ma maîtresse était super fière de moi car je le faisais avec plaisir, elle ne m’a jamais forcé à le faire.

Bref, j’étais une chienne parfaite aux yeux de ma maîtresse. Du coup j’avais le droit de monter sur le canapé dès qu’elle mettait le plaid dessus, d’accueillir tous les clients, d’avoir un petit quelque chose qui tombe de la table….j’étais quand même privilégiée.

Il y a 3 ans, Gabin est venu au monde. C’était le bébé de ma maîtresse. Je l’ai aimé tout de suite. Il a grandit avec moi, tout près. Puis Noam, son petit frère a agrandit notre famille cette année. Malheureusement je ne l’ai pas beaucoup connu… juste avant qu’il arrive, on m’a détecté un cancer. Il ne me restait plus que quelques semaines. Mais comme tout bon beauceron,  j’ai tenu plusieurs mois. Il faut dire que j’étais tellement aimée au sein de ma famille que ça me donnait des forces.

Ces derniers jours ma maîtresse prenait encore plus soin de moi,elle voyait que je m’affaiblissais de plus en plus. Elle sentait bien que la fin était proche mais elle n’arrivais pas à s’y résigner. Alors je lui ai fait comprendre à ma façon que je devais partir. Je ne la quittais pas d’une semelle, même que des fois ça la faisait râler que je sois toujours dans ses pieds car elle manquait de tomber. Moi je savais qu’elle ne ralait pas vraiment après moi. C’était juste une façon de montrer sa tristesse de me voir comme ça….

Et aujourd’hui elle a dû me dire au revoir. Ça a été un déchirement pour elle. Ce matin je n’avais plus la force de me lever, ni ses encouragements ni les friandises qu’elle me tendait n’ont réussit à me faire bouger. Je voyais ses larmes couler, et sa détresse. Elle comprenait ce que je lui demandais… je sais que c’était une décision difficile à prendre et qu’elle a fait ce qu’il fallait. Elle a pris le téléphone et je l’ai entendu dire qu’elle voulait m’accompagner. Elle m’a monté dans la voiture et nous sommes parties toutes les 2. C’était notre dernier voyage… Ma maîtresse à été présente jusqu’à mon dernier souffle. Je suis partie dans ses bras et nos regards ne se sont pas quittés jusqu’à la dernière seconde. Aujourd’hui je veille sur elle, de la haut je la vois, elle ne cesse de pleurer… Elle sait qu’elle ne retrouvera jamais une chienne comme moi, car j’étais exceptionnelle. Elle espère que je suis bien où je suis et que je ne souffre pas. Moi, ce que je veux lui dire, c’est que j’ai eu une vie formidable à ses côtés.

TN200_chiens-Berger-de-Beauce-cbf06ae3-bdf3-7074-8121-12a901408237

Reveuse Des assiers

Taux de cons : 15.64 % (calcul 5 générations)
Couleurs : Noir et feu
Tatouage : YRM375
N° d’origine : 095955/15055
Cotation : Elite A
Chien retraité : oui
Chien décédé : oui

Parents
Père : Jody Des Assiers | Mère : Leslie Des Assiers.

Rêveuse a rejoint le paradis des chiens. Elle a fait un retournement d’estomac, elle allait avoir 9 ans et était en pleine forme!
C’était peut-être une chienne à fort caractère, qui ne se laissait pas démonter, mais à côté de ça une chienne très câline, calme et obéissante. Elle était plus que gourmande (elle pouvait prendre 1 kg rien qu’en reniflant une croquette!), très bonne gardienne (ce n’est pas pour rien si c’est elle qui restait dans la maison lorsque je m’absentais). C’était ma chienne, même si je n’ai pas qu’elle, son départ est très douloureux. Elle aura laissé un peu d’elle ici : Beauce et Bambou qui, tous les 2, ont les mêmes « tics » que Rêveuse, c’est-à-dire claquer des dents quand ils sont contrariés et pincer quand ils sont contents. Je vois Rêveuse dans leur regard : un regard doux et expressif.

Rêveuse, j’espère que tu es heureuse là haut, je me souviendrais toujours de toi, tu étais une vraie beauceronne, comme on les aime tant.

Skippy Du clos de la cecileraie

Taux de cons : 15.64 % (calcul 5 générations)
Couleurs : Noir et feu
Tatouage : YRM375
N° d’origine : 095955/15055
Chien retraité : oui
Chien décédé : oui

Parents
Père : Neptune Du clos de la cecileraie | Mère : Neva Du domaine des seigneurs de la bergerie.

Skippy est une chienne pleine de vie. Elle demande énormément d’attention et de câlins. Ce qu’elle préfère par dessus tout c’est courir après un ballon. Elle ne se lasse jamais de nous le rapporter pour qu’on le lui renvoit.
Skippy est à l’élevage depuis l’âge de 2 ans, après avoir eu un passé difficile chez ses anciens propriétaires. Maintenant qu’elle est heureuse dans notre famille, elle nous le rend au centuple.
Skippy est indemne de dysplasie A/A.